Question orale de Madame Sobry à Madame Désir, Ministre de l’Éducation sur ” L’enseignement du code de la route à l’école “
Madame la Ministre,
Dans une interview ayant pour thème le respect du Code la route par les cyclistes, le juge du Tribunal de police de Bruxelles, Lionel Van Damme, a avancé plusieurs pistes de réflexion afin d’améliorer les connaissances de la population en la matière.
Il plaide notamment pour que le Code de la route fasse l’objet d’un apprentissage à l’école, car, selon lui, «les enfants sont aussi concernés, tout le monde doit savoir comment et où traverser une route». S’il est vrai que le Code de la route ne s’applique pas uniquement aux automobilistes, mais aussi aux cyclistes, aux «trottinettistes» et même aux piétons, une telle proposition peut paraître étonnante, car l’école n’est, a priori, pas le lieu adéquat pour cet apprentissage.
Cependant, des ateliers consacrés au Code de la route pourraient être organisés durant les jours blancs, période durant laquelle de nombreux élèves sont livrés à eux-mêmes.
Madame la Ministre, quelle est votre position sur le sujet? Quelles sont les initiatives existantes en la matière? Êtes-vous favorable à un apprentissage du Code de la route pendant les jours blancs?
Réponse de Madame la Ministre
L’éducation à la mobilité et à la sécurité routière (EMSR) est une prérogative des pouvoirs organisateurs et des directions d’école.
Toutefois, depuis 2016, un accord de coopération lie la Région wallonne et la Région bruxelloise à la Fédération-WallonieBruxelles afin de promouvoir des activités pédagogiques avec les organismes compétents. Ces différents projets sont présentés dans la circulaire 9029, qui est parue le 12 septembre 2023 et qui vise à informer les enseignantes et les enseignants et à leur proposer des références ou des outils de support pour organiser des séquences d’apprentissage avec leurs élèves.
Cette circulaire propose également de nombreuses initiatives portées par des opérateurs extérieurs spécialisés avec qui les écoles ont l’habitude de collaborer. Les pouvoirs organisateurs et les écoles sensibilisées ont donc la possibilité de prendre contact avec les opérateurs répartis en Fédération-Wallonie-Bruxelles et de proposer aux élèves des activités relatives à la sécurité routière. Ces activités peuvent, bien entendu, être organisées lors des jours blancs, à l’initiative des pouvoirs organisateurs et en toute autonomie. D’ailleurs, beaucoup d’entre eux ont déjà opté pour ce choix.