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Sur le terrain

aperçu de mes dernières visites de terrain

Entreprenariat : les femmes de notre région ont du talent !

Entreprenariat : les femmes de notre région ont du talent !

Durant tout le mois de novembre, la députée Rachel Sobry a été à la rencontre de femmes indépendantes qui entreprennent au sein de l’arrondissement de Charleroi-Thuin. Tour d’horizon, de la CEO d’une plateforme de recrutement révolutionnaire à l’artisane qui produit des macarons en passant par l’étudiante entrepreneuse. 

 

La première rencontre de cette série a lieu avec Sophie Vanderputten, CEO de HireRing et secrétaire générale de l’association belge des Femmes Chefs d’entreprises. Si pour elle, il n’est pas question de systématiquement tout genrer, un business club féminin permet d’attirer certaines entrepreneuses qui n’auraient pas la volonté de rejoindre un club composé majoritairement d’hommes. Le FCE organise des conférences, des soirées à thèmes et des masterclasses en ligne, notamment, parfois avec une dimension internationale. Sur le plan strictement professionnel, Sophie Vanderputten est forte d’une expérience de presque 20 ans dans les ressources humaines et le recrutement où elle a pu déceler certaines problématiques qui ont ensuite nourri la création de sa propre entreprise. HireRing a vu le jour en 2018 et a pour objet de faciliter et améliorer le matching entre les entreprises qui souhaitent recruter et les recruteurs. Si se lancer en 2018 a été difficile, particulièrement pour une maman de plusieurs enfants et en ayant du rapidement faire face à la crise sanitaire et à une baisse drastique des recrutements, Sophie peut désormais compter sur deux associées et une levée de fonds a pu être organisée.  

Quelques jours plus tard, c’est la jeune Marie Gennesseaux, originaire de Chimay, qui venait nous parler de son projet. A seulement 24 ans, elle porte une triple casquette : étudiante, comptable dans une société privée et indépendante à titre complémentaire. En effet, alors qu’elle devait simuler la création d’une entreprise dans le cadre d’un travail durant ses études, elle a décidé de se lancer et de concrétiser le projet imaginé, notamment grâce au statut d’étudiant-entrepreneur mis en place par Denis Ducarme lorsqu’il était ministre des Indépendants. Elle a donc lancé TerraColor, de la peinture naturelle pour bois. Si l’idée initiale était d’offrir une solution pour peindre les ruches où du miel bio est produit, les possibilités d’utilisation sont variées : niche de chien, abris de jardin, jeux d’enfants, bardage, … La détermination et le courage auront été les éléments clés pour surmonter les défis et péripéties du développement de son entreprise. C’est en osant aller frapper aux portes pour demander de l’aide que Marie a finalement réussi son défi ! 

La troisième rencontre a eu lieu à la ville haute de Charleroi, dans l’atelier de Frédérique Losseau. Après des années à travailler dans l’hôtellerie de luxe, Frédérique a suivi son instinct et sa créativité pour lancer Milly Macarons. Elle qui, dès le plus jeune âge, voyait la cuisine comme un échappatoire, a décidé d’en faire son activité depuis 2012. Son investissement est sans limite puisqu’elle produit et conditionne ses macarons de A à Z avant de les vendre, soit directement, soit via l’intermédiaire de distributeurs aux quatre coins du pays. Comme beaucoup d’autres artisans, elle souffre aujourd’hui de difficultés financières liées à la crise énergétique mais reste particulièrement déterminée et pleine d’idées innovantes. Pour Frédérique, l’entourage est primordial pour entreprendre et il est important de connaître ses propres limites, de prendre les contacts adéquats et d’oser déléguer. 

Virginie Gilot est la quatrième cheffe d’entreprise que la députée Rachel Sobry rencontre. Elle est à la tête de plusieurs restaurants-boutiques de déjeuners et lunches authentiques, sains et rafraîchissants. C’est déjà en 2010 que Virginie Gilot a lancé ce concept qui n’a cessé d’évoluer depuis le démarrage où le produit phare était la tapenade. Désormais, des centaines de clients se rendent chaque jour dans le point de vente situé à Gosselies pour ne citer que lui, en provenance notamment du BioPark voisin. Fin 2019, Virginie, son mari et son beau-frère rachètent les boulangeries Schamp. Véritable institution, la maison Schamp était à la recherche de nouveaux propriétaires qui pourraient moderniser le concept. C’est désormais chose faite et certains points de vente ont été transformés en « Schamp by La Cantine » où une expérience hybride boulangerie-restaurant-salad bar est proposée. Le défi est immense pour les 3 nouveaux propriétaires qui disposent désormais de 16 implantations principalement dans le Hainaut et qui comptent environ 120 employés. L’innovation permanente et la recherche de modernité sont les moteurs de Virginie dont l’énergie fait déjà du bien à cette véritable chaine de produits de qualité.   

Pour terminer le tour d’horizon des femmes entrepreneures de la région Rachel Sobry a rencontré Barbara Romano qui est à la tête d’une enseigne bien connue dans la région carolo, la Maison Vela. 

Depuis qu’elle a racheté la marque italienne Vela Lingerie, en 2005, Barbara et son équipe confectionnent dans leur atelier des modèles uniques, faits mains et sur mesure de lingerie, corsetterie et maillots de bain. Toujours en quête d’innovation, Barbara intègre le bambou à ses collections, une matière qu’elle apprécie et qui présente de nombreux bienfaits. 

La Maison Vela propose aussi de la lingerie destinée aux femmes ayant eu un cancer du sein.  Son savoir-faire et son professionnalisme lui ont valu d’être élue, en 2009, par Trends Tendances parmi les 60 femmes d’affaire qui font la différence en Belgique.

différence en Belgique. 

Viriginie Gilot - La Cantine
Sophie Vanderputten
Maison Vela - Barbara Romano
Un pass dans l’impasse : la prévention du suicide, enjeu sociétal majeur

Un pass dans l’impasse : la prévention du suicide, enjeu sociétal majeur

La santé mentale est au cœur des préoccupations tant les différentes crises de ces dernières années l’ont mise à rude épreuve. Aujourd’hui, le suicide est la première cause de décès chez les 15-24 ans. L’ASBL Un pass dans l’impasse offre aux personnes en détresse psychologique de l’écoute, des conseils et un véritable accompagnement.

 

C’est à Namur, au siège de l’ASBL, que l’équipe composée de différents profils dont plusieurs psychologues accueille la députée Rachel Sobry. En effet, même si Un pass dans l’impasse est présente dans les cinq provinces wallonnes et notamment à Charleroi, les différentes antennes consistent en des cabinets de consultations ; la centralisation s’effectue quant à elle à Namur. Thomas Thirion, administrateur délégué, commence par dresser le tableau des activités de l’association : un service de prévention du suicide et d’accompagnement, un service de prévention et de promotion de la santé en milieu carcéral, l’organisation d’ateliers dans les écoles et un service d’aide psychologique pour les indépendants en détresse.

La directrice thérapeutique, Florence Ringlet, fait ensuite état des différentes « entrées » vers l’ASBL : initiative du patient, conventions avec des hôpitaux généraux, services de police, réseau de nombreuses ASBL, … Le travail ne manque pas pour les nombreux psychologues d’Un pass dans l’impasse dans la mesure où le malaise mental a augmenté, coup sur coup, de 24% en 2021 et de déjà 15% cette année (2022). Malgré une forte demande, l’ASBL estime que le travail de sensibilisation doit s’améliorer : alors que plus de la moitié des suicides en Belgique concernent des hommes, ce sont généralement les femmes qui consultent l’association.

Visite Un pass dans l'impasse

Les initiatives politiques actuelles en termes de prévention et de sensibilisation au suicide et aux maux de santé mentale dans leur ensemble sont donc insuffisantes pour les différents acteurs de l’ASBL.

Les citoyens ont une mauvaise connaissance des services qui existent, notamment parce qu’il n’existe pas de plateforme officielle claire présentant les différentes associations qui œuvrent à une meilleure santé mentale.  Hélas, pour une ASBL qui ne peut pas compter sur de solides subventions structurelles, une large campagne de communication est impayable.

 

 

Pour remédier à ce manque de visibilité mais surtout pour permettre à chacun d’aider une personne en détresse et contribuer à réduire le nombre de suicides, Un pass dans l’impasse à mis en place le dispositif « Sentinelles ». Ainsi, toute personne majeure qui le souhaite peut se former gratuitement à déceler les signes de détresse afin de devenir lanceur d’alerte et véritable relais entre l’ASBL et ceux qui auraient des pensées suicidaires. A ce jour, environ 1000 personnes se sont inscrites comme « sentinelles » dont l’animateur radio David Antoine qui a largement relayé le dispositif.

La visite des locaux d’Un pass dans l’impasse et la rencontre avec une partie de l’équipe permettent de se rendre compte de la nécessité de tels services. La députée Rachel Sobry, qui avait déjà pris la parole au Parlement de Wallonie sur le sujet, ne manquera pas de relayer à nouveau ces préoccupations auprès de la Ministre wallonne de la Santé mais aussi auprès de la Ministre de l’Enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il est aujourd’hui primordial de pérenniser des associations qui jouent un tel rôle et de relayer largement leurs actions pour qu’elles soient connues d’autant de personnes que possible.

JUMET BIO : La ferme urbaine du futur

JUMET BIO : La ferme urbaine du futur

L’aventure de Jumet Bio commence en août 2018 lorsque la fondation « Generations.bio » est mandatée par les sœurs Notre-Dame pour convertir le domaine en une Ferme Urbaine de permaculture. Un appel à projets et aux citoyens bénévoles est alors lancé lors d’une conférence de presse.

En août 2020, le projet voit le jour sous forme d’une ASBL citoyenne où l’on cultivera sur des “terres en reconversion bio” des plantes (légumes rares et oubliés, aromates, plantes médicinales, champignons et fleurs comestibles) et où on élèvera des animaux (volailles, brebis, insectes). Les produits pourront également faire l’objet de transformations (soupe, confiture, sauce, jus …).

Convertir le site de l’ancien couvent des Soeurs Notre-Dame en un projet de développement local, c’est l’idée un peu folle que s’est lancé Jumet.Bio. Animés par la volonté de ne pas laisser le site se détériorer davantage et persuadés qu’une initiative de transition peut y voir le jour, des citoyens créent cette ASBL en été 2020.

Rachel Sobry à Jumetbio

C’est donc au sein du domaine que la députée est accueillie par Anaïs Michiels, coordinatrice de la Maison de l’alimentation durable de Charleroi Métropole (MAD), par  Hubert Gorgemans, coordinateur chez Terre@Air, une ASBL d’éducation à l’environnement qui a pour but la protection de la nature et la création de lien entre l’être humain et la nature et par Soeur Suzanne De Meersman, responsable provinciale des Soeurs de Notre-Dame de Belgique.

 

Le domaine est situé au cœur de Jumet, entité la plus grande et la plus verte de la ville de Charleroi. Divisé en différents espaces, le domaine est constitué d’un volet formation aux techniques agricoles durables et d’un volet à vocation pédagogique, toujours en lien avec l’agriculture urbaine.  L’accent est mis sur la transmission des savoirs entre les générations où divers organismes et associations en phase avec le projet Jumet Bio peuvent y trouver leur place.

Après avoir visité le domaine, la députée a ensuite été invitée à visiter les bâtiments d’une superficie de  ± 2 500m². Une église désacralisée, d’anciennes cuisines et réfectoires, de petites chambres et autres pièces sont autant d’espaces qu’offre le site. Le temps ayant fait son œuvre, les bâtiments ne sont plus aux normes et il s’agit dès lors de les moderniser en conservant leur cachet d’antan. Anaïs Michiels souligne l’importance de l’éco-rénovation des bâtiments, un challenge digne de ce nom pour l’équipe et qui est indispensable pour que divers projets puissent se réaliser.

Parmi les projets en réflexion, on trouve la construction d’un four à pain et la plantation de céréales, l’aménagement d’une mare, l’implantation de cultures maraichères et la mise en place d’un parcours didactique permettant de découvrir les richesses du jardin.

Ces rencontres et cette visite du domaine de Jumet Bio confortent certainement l’importance de privilégier les circuits courts et de soutenir l’agriculture urbaine. La députée Rachel Sobry reste attentive dans le cadre de son travail à soutenir ce type d’associations auprès du Ministre de l’Agriculture et de l’Aménagement du territoire.

Domaine Jumet.bio

Fédération belge de Football : Un nouveau Centre avec une technologie de pointe

Fédération belge de Football : Un nouveau Centre avec une technologie de pointe

La députée Rachel Sobry s’est rendue dans le nouveau Centre de la Fédération, situé à Tubize, qui regroupe désormais l’ACFF, une partie de la Voetbal Vlaanderen, les Diables Rouges, les Red Flames, et prochainement la Pro League.

Accueillie par Frederic Veraghaenne, directeur du Centre nationale de Tubize, Rachel Sobry a découvert le nouveau Centre dont les infrastructures sont à la pointe de la technologie. En effet, leader en Europe des sites éco-responsables, le Centre sera prochainement autonome en électricité et en eau.

Soucieuse de promouvoir le sport féminin, la députée a ensuite assisté à un entraînement de l’équipe féminine de football, les Red Flames, en vue de l’Euro.

Complètement invisible il y a quelques années, le football féminin grimpe en popularité.

L’ACFF, l’aile francophone de la Fédération, compte 170 clubs ayant une à plusieurs équipes féminines (jeunes et/ou dames) et 17.668 affiliées en 2022 contre 5.697 affiliées en 2012.

Depuis 2013, l’ACFF a mis en place des actions spécifiquement dédiées au football féminin.

  • Les Footfestivals,
  • Les Footfest. Stages
  • Les Footfest. Cups, tous 100% Girls

foot féminin

Regroupés sous le naming commun qu’est le FOOT4GIRLS – ces actions ont permis d’augmenter considérablement les effectifs des catégories jeunes

 

D’autres initiatives sont à mettre en lien avec cet accroissement féminin comme le Football Feminin Elites Etudes qui permet à la joueuse de talent de suivre ses études tout en maintenant une formation footballistique de qualité et de haut-niveau.

La visite du Centre fut très intéressante et a permis à Rachel Sobry de bénéficier de plus d’explications concernant les nombreuses initiatives existantes destinées à promouvoir le football féminin. Celui-ci reste toutefois largement sous-développé comparé au football masculin. Il convient donc d’encourager les initiatives en cours et de continuer le travail afin que le football féminin belge puisse rayonner à sa juste valeur. Sujet que la députée continuera de suivre avec ferveur au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Fédération belge de football

Centre IFAPME de Charleroi : Formation et alternance

Centre IFAPME de Charleroi : Formation et alternance

Le centre IFAPME de Charleroi organise plus de 70 formations pour les jeunes et les adultes. Il propose aussi une offre diversifiée de formations continues ainsi que des solutions sur mesure pour les personnes qui désirent créer ou reprendre une entreprise.

Comptant 4 antennes différentes, l’Institut wallon de formation en alternance et des indépendants et petites et moyennes entreprises, mieux connu sous le nom d’IFAPME, est bien représenté à Charleroi. C’est à Gilly, l’antenne principale, qu’est reçue la députée Rachel Sobry pour une visite. Elle est accueillie par Madame Raymonde Yerna, Administratrice générale de l’IFAPME, et Monsieur Georges Dubois, Directeur du centre de Charleroi, avant de rencontrer d’autres acteurs locaux.

Même si le centre propose de nombreux programmes tels que la formation continue, c’est autour de la formation en alternance que s’oriente la majorité des échanges. Pour utiliser les termes de l’Administratrice générale, il s’agit de « l’ADN » de l’IFAPME. Et cela fonctionne très bien puisque le taux d’insertion professionnelle y est de 87%, ce qui surpasse celui des masters universitaires, notamment.

La force de l’IFAPME réside dans son ancrage dans le monde économique. Il y a une vraie relation de confiance avec les entreprises qui sont pleinement acteurs de la formation. Pour ces dernières, c’est aussi l’occasion de former du personnel « sur mesure ». D’ailleurs, la moitié de celles qui accueillent des apprenants en alternance les engagent par la suite. Les formations à proprement parler ont lieu en horaire de jour, en soirée ou le samedi. Particulièrement depuis la crise sanitaire, de nombreux adultes décident de se réorienter et passent par l’IFAPME qui propose des services de psychologues spécialisés pour les épauler depuis les premières réflexions jusqu’à la trouvaille d’un nouvel emploi.

Visite locaux IFAPME

Madame Yerna et Monsieur Dubois soulignent cependant certains obstacles comme la perte de droit à l’allocation de chômage pour les demandeurs d’emploi qui entament une formation IFAPME sans obtenir de dispense pour reprise d’études.

En outre, même lorsque le chômage parvient à être maintenu, sa dégressivité peut devenir un réel obstacle financier pour les personnes en réorientation puisque les formations IFAPME s’organisent sur un laps de temps relativement long.

Ces formations souffrent également d’un déficit d’image qu’il faut tenter de gommer, notamment en insistant sur le taux d’insertion record.

La visite s’est poursuivie par la rencontre de formateurs et d’apprenants dans des locaux particulièrement bien équipés pour la mécanique automobile, la carrosserie, la maçonnerie et la pâtisserie, entre autres.

Ces rencontres et cette visite de l’antenne de Gilly de l’IFAPME conforte certainement l’idée des bienfaits de la formation en alternance. Celle-ci ne peut se faire à la légère et une relation sérieuse et de confiance avec les entreprises est primordiale, tout comme la mise en place d’un service d’alternance indépendant qui veille à ce que cela fonctionne correctement. Si le taux d’insertion sur le marché du travail est remarquable, le statut des apprenants peut encore être amélioré et une meilleure lisibilité des programmes d’alternance est à souhaiter. La députée Rachel Sobry y est attentive dans le cadre de son travail, notamment auprès des Ministres de la Formation et des Centres de compétences.

IFAPME Rachel sobry

Franz Tricot : une institution familiale en redéveloppement

Franz Tricot : une institution familiale en redéveloppement

Il s’agit d’un nom bien connu des amateurs de vins dans la région de Charleroi : Franz Tricot, du nom de son fondateur, est un grossiste de référence en Belgique depuis 1953. Après la crise sanitaire et la mise à l’arrêt de l’horeca, l’entreprise est en plein redéveloppement. La députée Rachel Sobry est allée à la rencontre de Marine, petite-fille du fondateur, et ses collaborateurs qui s’attèlent à donner une nouvelle dimension à l’entreprise.

Installée à Jumet, dans le zoning industriel situé à côté de l’aéroport, l’entreprise Franz Tricot a été fondée en 1953. Elle s’est alors rapidement fait un nom grâce à ses vins sélectionnés avec soin et pour lesquels elle négocie l’exclusivité en Belgique. Rapidement, les livraisons se multiplient, que ce soit à destination de particuliers ou des meilleures tables du pays.

69 ans plus tard, l’entreprise est restée dans la famille puisque c’est Dany, fils du fondateur, qui a repris la gestion. Il est épaulé par d’autres membres de la famille dont ses enfants, Nicolas et Marine. C’est cette dernière qui a accueilli la députée Rachel Sobry pour une visite et présentation de la société. Si le core business a jusqu’ici été la fourniture de vins pour les professionnels, la crise sanitaire, mettant à l’arrêt le paysage horeca du pays, pousse Franz Tricot à s’adapter et explorer de nouvelles voies.

Franz tricot visite

Si les lieux sont ouverts à tout particulier qui désire se fournir, le développement d’une véritable boutique physique est en réflexion et verra bientôt le jour. Un grand pas a déjà été franchi puisque, depuis peu, une boutique en ligne a été lancée.

Celle-ci donne une nouvelle dimension à l’entreprise qui s’ouvre ainsi davantage à une clientèle « privée ». Une des forces de l’entreprise réside dans son traitement personnalisé de chaque commande avec livraison dans toute la Belgique.

 

La visite de cette institution familiale se terminera dans l’immense entrepôt où plus de 250 références différentes attendent d’être expédiées vers leurs consommateurs. L’espace est vaste et permet l’organisation d’événements ainsi que de nombreuses perspectives de diversification.

Rencontrer Marine Tricot et découvrir l’entreprise a été, pour la députée Rachel Sobry, l’occasion de réaffirmer son soutien aux PME. Franz Tricot, comme d’autres entreprises wallonnes, n’est pas suffisamment informée quant aux subventions et aides -au développement numérique notamment- auxquelles elle pourrait prétendre. Veiller à ce que chaque entrepreneur soit au courant des ressources à sa disposition est primordial pour leur développement.

Marine Tricot et Rachel Sobry

MIS : la désalcoolisation comme core business

MIS : la désalcoolisation comme core business

Que ce soit en vertu de convictions religieuses ou pour éviter certains effets néfastes, la consommation de boissons sans alcool a de plus en plus la cote. L’entreprise MIS, dont les locaux sont installés à Trazegnies, en a fait une de ses spécialités. C’est une société peu connue du grand public mais reconnue internationalement par les professionnels du secteur qui a fait l’objet de cette visite. 

En ce début de printemps, c’est sur l’entité de Courcelles que la députée Rachel Sobry allait découvrir une entreprise discrète malgré d’énormes entrepôts puisqu’installée derrière le vaste hub local d’une chaine de supermarchés. Opérationnelle depuis l’automne 2018, la société est le fruit d’une association entre les frères Meurens et Philippe Stassen, bien connu dans le monde des boissons.

Olivier Meurens explique que l’entreprise a d’abord été active dans l’embouteillage de boissons, avant de se lancer dans la manufacture de produits à base de fruits fermentés et surtout dans la désalcoolisation de boissons normalement alcoolisées.  Il s’agit là d’une vraie tendance mais qui n’est pas toujours aisée à développer pour les producteurs. Ainsi, de nombreux domaines viticoles et de nombreuses brasseries font appel à MIS pour développer une gamme sans la moindre teneur en alcool.

La désalcoolisation est un procédé particulièrement complexe, chapeauté par trois ingénieurs brasseurs. De nombreuses cuves de 25.000 litres réparties sur 1.000 mètres carrés servent au stockage des produits avant de les envoyer en process. Les différentes étapes de traitement s’enchaînent à un débit de 3000 litres par heure. L’alcool récupéré est alors valorisé pour d’autres industries et la boisson désalcoolisée reçoit quelques « retouches » pour éviter un éventuel déséquilibrage. En effet, une acidification est inévitable, si bien que l’ajout de certains produits, comme le sucre, s’avère nécessaire. 

La visite de cette véritable usine à taille humaine, avec notamment d’impressionnantes unités d’embouteillage, se terminera par une dégustation des produits, désalcoolisés ou non, qui passent entres les mains expertes de MIS.  Si le résultat est totalement convaincant pour la bière où la part de marché est d’ailleurs devenue importante (10 à 15%), les vins sans alcool sont seulement en train de se développer et certains arômes sont plus surprenants. Le travail abattu par les 8 employés de l’entreprise est impressionnant et le résultat est bien là puisque de nombreuses grandes marques font appel à leurs services.

Cette intéressante visite a été l’occasion pour la députée Rachel Sobry d’évoquer avec le CEO Olivier Meurens les enjeux de l’emploi en Wallonie. Ce dernier déplore en effet une trop grande difficulté à recruter du personnel, alors que son entreprise est à la recherche de tous les profils : de celui d’ingénieur brasseur à celui de manutentionnaire en passant par le profil d’employé administratif. 

dégustation

Vedi : la crise sanitaire comme opportunité de changements

Vedi : la crise sanitaire comme opportunité de changements

Pendant la crise sanitaire, un grand nombre d’entreprises wallonnes ont été contraintes de s’adapter pour survivre. C’est le cas de l’entreprise Vedi, située à Gosselies, dont la clientèle était principalement active dans l’événementiel. Face à la mise à l’arrêt du secteur, la direction a opté pour une diversification de ses activités qui porte aujourd’hui ses fruits. Visite de l’entreprise en compagnie du CEO.

Rachel Sobry, députée au Parlement de Wallonie et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, s’est rendu dans les locaux de Vedi, au sein de l’aéropôle de Charleroi, pour y rencontrer Matthieu Vanham, CEO de cette entreprise qui se revendique « premier supermarché digital des entreprises ». Créée en 1994, Vedi s’est spécialisée dans la confection d’objets publicitaires personnalisés à destination principalement de l’évènementiel. Oriflammes, bâches, drapeaux et autres affiches étaient donc le core business de la société jusqu’à la survenance du Covid.

Après seulement un mois de confinement et autres mesures restrictives, l’entreprise enregistrait une diminution du chiffre d’affaires drastique, la poussant à prendre d’importantes décisions. C’est dans ces conditions que les deux dirigeants décidèrent d’utiliser leurs forces et leur carnet d’adresses pour se muer en un véritable supermarché des entreprises. Au-delà des produits personnalisés pour la communication et l’évènementiel, Vedi vend désormais des fournitures de bureau mais aussi des produits de quincaillerie, des fournitures de cafétéria, ou encore des produits d’entretien. Et aujourd’hui, un peu plus de 2 ans après s’être diversifié, Vedi est devenu le plus grand supermarché digital pour entreprises.

vedi visite

Si Vedi a réussi à faire passer son catalogue de 800 produits à environ 37.000, c’est avant tout parce que l’entreprise était au point au niveau de la digitalisation et disposait déjà d’une plateforme destinée au e-commerce. 

Alex, directeur IT, souligne que l’environnement technologique est bon puisque l’emplacement des bâtiments est idéal et que cela fait déjà quelques années que la fibre y est disponible. Si l’avenir de l’entreprise s’annonce radieux, le CEO Matthieu Vanham a pu évoquer auprès Rachel Sobry quelques réticences quant à la législation sociale en Belgique et la manière dont elle formate les travailleurs. Satisfait de son équipe, il avoue qu’il n’est pas toujours aisé de débaucher de bons profils.

L’histoire de Vedi est inspirante. Finir la rencontre par une visite de leurs immenses locaux où sont stockées les marchandises et où les dizaines de machines de personnalisation sont à l’œuvre donne le ton quant à la dimension que l’entreprise a pris. La députée Rachel Sobry, qui suit de près la digitalisation des entreprises mais aussi les questions liées à la mise à l’emploi, ne manquera pas de relayer le récit de Vedi et sa faculté d’adaptation.

vedi échanges