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JUMET BIO : La ferme urbaine du futur

8 Juil, 2022

L’aventure de Jumet Bio commence en août 2018 lorsque la fondation « Generations.bio » est mandatée par les sœurs Notre-Dame pour convertir le domaine en une Ferme Urbaine de permaculture. Un appel à projets et aux citoyens bénévoles est alors lancé lors d’une conférence de presse.

En août 2020, le projet voit le jour sous forme d’une ASBL citoyenne où l’on cultivera sur des “terres en reconversion bio” des plantes (légumes rares et oubliés, aromates, plantes médicinales, champignons et fleurs comestibles) et où on élèvera des animaux (volailles, brebis, insectes). Les produits pourront également faire l’objet de transformations (soupe, confiture, sauce, jus …).

Convertir le site de l’ancien couvent des Soeurs Notre-Dame en un projet de développement local, c’est l’idée un peu folle que s’est lancé Jumet.Bio. Animés par la volonté de ne pas laisser le site se détériorer davantage et persuadés qu’une initiative de transition peut y voir le jour, des citoyens créent cette ASBL en été 2020.

Rachel Sobry à Jumetbio

C’est donc au sein du domaine que la députée est accueillie par Anaïs Michiels, coordinatrice de la Maison de l’alimentation durable de Charleroi Métropole (MAD), par  Hubert Gorgemans, coordinateur chez Terre@Air, une ASBL d’éducation à l’environnement qui a pour but la protection de la nature et la création de lien entre l’être humain et la nature et par Soeur Suzanne De Meersman, responsable provinciale des Soeurs de Notre-Dame de Belgique.

 

Le domaine est situé au cœur de Jumet, entité la plus grande et la plus verte de la ville de Charleroi. Divisé en différents espaces, le domaine est constitué d’un volet formation aux techniques agricoles durables et d’un volet à vocation pédagogique, toujours en lien avec l’agriculture urbaine.  L’accent est mis sur la transmission des savoirs entre les générations où divers organismes et associations en phase avec le projet Jumet Bio peuvent y trouver leur place.

Après avoir visité le domaine, la députée a ensuite été invitée à visiter les bâtiments d’une superficie de  ± 2 500m². Une église désacralisée, d’anciennes cuisines et réfectoires, de petites chambres et autres pièces sont autant d’espaces qu’offre le site. Le temps ayant fait son œuvre, les bâtiments ne sont plus aux normes et il s’agit dès lors de les moderniser en conservant leur cachet d’antan. Anaïs Michiels souligne l’importance de l’éco-rénovation des bâtiments, un challenge digne de ce nom pour l’équipe et qui est indispensable pour que divers projets puissent se réaliser.

Parmi les projets en réflexion, on trouve la construction d’un four à pain et la plantation de céréales, l’aménagement d’une mare, l’implantation de cultures maraichères et la mise en place d’un parcours didactique permettant de découvrir les richesses du jardin.

Ces rencontres et cette visite du domaine de Jumet Bio confortent certainement l’importance de privilégier les circuits courts et de soutenir l’agriculture urbaine. La députée Rachel Sobry reste attentive dans le cadre de son travail à soutenir ce type d’associations auprès du Ministre de l’Agriculture et de l’Aménagement du territoire.

Domaine Jumet.bio

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