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La vaccination des accompagnants avec des doses résiduaires

16 Mar, 2021

Question orale de Rachel Sobry à Christie Morreale, Ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des femmes: “La vaccination des accompagnant avec des doses résiduaires”

Rachel Sobry (MR): Au niveau de la campagne de vaccination dans les centres, qui bat son plein actuellement avec la prise en charge des plus de 65 ans, dans un reportage de la RTBF, on voyait des images qui faisaient état au Heysel de la vaccination d’accompagnants qui ne rentraient pas pour autant dans les conditions pour se faire vacciner dès maintenant. On a ainsi vu certains accompagnants âgés de moins de 65 ans être vaccinés.

Le directeur de Brussels Expo précisait que c’était uniquement les accompagnants de plus de 60 ans qui pourraient ensuite être vaccinés. La Région s’est ensuite positionnée en précisant que c’était les accompagnants de plus de 65 ans qui n’avaient pas encore été convoqués qui pourraient se faire vacciner en même temps que la personne convoquée qu’ils accompagnent.

En Wallonie, la vaccination des accompagnants n’est pas prévue et serait donc, toujours d’après ce reportage, laissée à l’appréciation des centres s’il reste des doses en fin de journée. Pourtant, sauf erreur, vous aviez annoncé, avant la CIM du 3 mars et suite aux différents couacs que nous avons connus, l’élargissement de la vaccination à un pool de cinq publics supplémentaires pour les deux semaines à venir dans le but d’attribuer principalement ces doses résiduaires. Vous parliez notamment des pompiers, des policiers d’intervention, des étudiants en dernière année en soins de santé.

Qu’en est-il de ce plan relatif aux doses résiduaires ? Un protocole a-t-il été rédigé et communiqué aux directions des centres ? L’usage de ces doses est-il pour l’instant laissé à l’appréciation des centres ? Le cas échéant, ne laisse-t-on pas la porte ainsi ouverte à une certaine sélection qui pourrait être arbitraire ?

Qu’en est-il pour ces vaccinations du suivi de la deuxième dose ? Est-on assuré du bon fonctionnement, du bon déroulement de l’encodage dans VaccinNet ?

Enfin, envisagez-vous de permettre à certains accompagnements, comme cela a été fait en Région bruxelloise, de se faire vacciner avec ces doses résiduaires ?

Christie Morreale, Ministre de l’Emploi, de la Formation, de la Santé, de l’Action sociale, de l’Egalité des chances et des Droits des femmes

Dans le cadre du reset, dont on a parlé, de la campagne de vaccination, compte tenu des plages horaires qui n’étaient pas totalement occupées alors qu’on les avait dédicacées au personnel de la première ligne, on a dû se mettre autour de la table pour essayer de combler rapidement cette lacune et d’utiliser un maximum de doses.

Comment faire, alors que l’on avait des centres de vaccination qui étaient calibrés pour du personnel de première ligne, en sachant qu’il fallait les compléter avec d’autres personnes ?

La cellule a pris contact avec l’ensemble des centres de vaccination pour voir s’ils acceptaient de recevoir et d’administrer des doses à des personnes qui n’étaient pas des professionnels de la santé. La majorité des centres ont accepté et ont donc complété soit avec du personnel des fonctions dites critiques, soit des étudiants en médecine ou dans le secteur du soin et de la santé qui sont susceptibles de venir aider dans les centres de vaccination, dans les centres d’hébergement si nous étions confrontés à une troisième vague et également, du coup, dans les hôpitaux, où nous avons distribué à peu près 18 000 doses, je pense, la semaine dernière, sachant que, eux, ont évidemment une patientèle et des personnes qui ont plus de 65 ans qui sont malades et qui ont des comorbidités graves. Je pense aux personnes dialysées ou greffées, et cetera.

Nous avons donc proposé de compléter de cette manière.

J’ai parlé du reset pour vous dire que certaines personnes âgées, du coup, ont été invitées dans ces plages de rendez-vous, dans certains centres de vaccination. Tous n’ont pas permis d’accueillir des 65+, certains nous disant : « Nous, nous sommes complets avec les plages de rendez-vous que vous nous avez données ». Je pense aussi aux aides familiales, à qui l’on avait proposé des plages de rendez-vous dont on avait parlé il y a 15 jours.

Mais certains centres, par exemple le centre de Soignies, ont pu le faire. Du coup, la responsable informatique a ouvert les « robinets de rendez-vous » – c’est comme cela qu’on les appelle dans le langage – pour convoquer des personnes de plus de 65ans. Comment faisait-on pour en convoquer dans le groupe- cible rapidement, pour ne pas perdre du temps ? C’était le système informatique.

On a pris, dans le groupe prioritaire, qui était, dans la stratégie de vaccination, les 65+, qui étaient digitalisés ; on avait soit l’adresse mail ou le SMS, mais toujours en envoyant des courriers dans la foulée. On sait qu’il y a une temporalité différente, et donc il peut s’écouler quatre ou cinq jours entre le moment où l’on envoie.

Cela veut dire que les personnes ont reçu, en n’étant pas spécialement les plus âgées, mais dans les 65+, une invitation à certains endroits, c’est-à-dire dans les centres de vaccination qui acceptaient de vacciner les 65+.

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